première école en 1715
Avant 1715, Saint-Jean-de-Bouguenais ne possédait pas d'école.
Dans cette paroisse de 2000 âmes, c'est le prieur ou ses vicaires qui assuraient tant bien
que mal, l'enseignement aux enfants les plus aptes à suivre une vocation
religieuse.
Les
guerres de religion amenèrent la royauté à prendre certaines résolutions. En
décembre 1698, le roi décide donc : « Pour prévenir un retour de l'hérésie,
il faut que on ouvre des écoles chrétiennes dans tous les bourgs qui en sont
privés ». Il annonce d'autre part qu'il autorisera les paroisses à
s'imposer extraordinairement afin de payer maîtres et maîtresses. Aux premiers,
il accorde 150 livres par an de salaire, aux secondes 100 livres.
A
Saint-Jean-de-Bouguenais, le général de paroisse n'a pas de gros moyens
financiers. Par contre, certains notables disposent de biens importants.
Régulièrement l'évêque relance les hauts personnages des paroisses afin de les
inciter à faire une œuvre de charité au profit de l'ouverture d'une école. En
contrepartie, le clergé s'offre à dire des messes pour le repos de l'âme des
futurs fondateurs. C'est ainsi que la première école de
Saint-Jean-de-Bouguenais voit le jour. Dans son château de la Hibaudière, Jeanne
Bretagne arrive sur la fin de sa vie. Très pieuse,
elle est fort estimée pour les nombreux dons qu'elle a déjà faits dans la
paroisse. N'a-t-elle pas offert une grosse cloche à l'église dont elle fut la
marraine en 1699. Le clergé local fait encore appel à sa générosité pour
satisfaire le désir du roi.
Cette dame devient donc la fondatrice des petites écoles de
Saint-Jean-de-Bouguenais, à l'imitation des seigneurs de Bougon ce qui lui
permet d'attacher son nom et celui de sa famille à une fondation qui répandra
l'instruction gratuite parmi les plus humbles de la localité.
Rendez-vous est donc pris auprès d'un notaire de Nantes, Maître
Peloteau, notaire royal et apostolique, pour la signature de l'acte de
fondation, le 7 juin 1715, dans l'après-midi. Jeanne Bretagne a alors 63 ans.
Dans cette oeuvre de charité, la fondatrice
indique qu’elle fait cette action « pour la gloire de Dieu et attirer
la miséricorde sur elle et ses successeurs, qu’elle a par ces présentes fondé à
perpétuité une place de maîtresse de petites écoles charitable tenue et exercée
dans le bourg de Saint-Jean-de-Bouguenais,
paroisse et duché de Nantes pour l’instruction des enfants de la paroisse du
dit Bouguenais conformément aux ordres de Monseigneur l’évêque de Nantes et
messieurs les grands vicaires. »
Le
salaire de la maîtresse est fixé à 100 livres
tournois par an. Cette somme étant obtenue par le produit de diverses rentes
foncières dont Jeanne Bretagne établit la liste suivante :
- Sur un pré des Masses sur la paroisse du Pellerin, un canton de
terres appelé les Higonnières, 7 livres,
- 10 sols de rentes foncières à percevoir sur une maison que tient
le sieur Richardeau au village de la Briandière,
- 6 livres de rentes foncières dues sur la pièce des Rivetières,
- 50 sols à prendre sur un canton de vigne appelé les Higonières
que possède le laboureur Jean Joyeau, auquel s'ajoute un jardin situé au
village du Landas plus la lande et un pré appelé le pré Mirore. Le tout sauf
le pré des Masses, situé dans la paroisse de Saint-Jean-de-Bouguenais ».
De plus, la Dame de la Hibaudière laisse quitte à perpétuité à
chacune des maîtresses des petites écoles de Saint-Jean-de-Boiseau, un logement situé dans
le bourg, appelé la « maison de Saint-François » ou maison du cadran. Pourquoi
la maison du cadran ? Peut- être possédait-elle un cadran solaire sur sa face
située au midi correspondant à l'entrée côté rue. Cette maison nous est décrite
de la façon suivante : elle possède deux pièces, une en bas plus une chambre
au-dessus. Derrière la maison il y a un jardin avec ses dépendances mais il
n'y a pas de grenier. La surface totale est de 50 toises
carré, la toise valant 1,95 m, l'ensemble couvrait donc à peine 100 m2.
Cette future petite école était bornée à l'orient à un certain
Brissault, à l'occident à la rue du Quartron, au nord à Jean Josnet et au midi
rue et issue. L'emplacement de ce premier foyer de la culture à
Saint-Jean-de-Bouguenais est occupé aujourd'hui par une jolie maison
d'habitation située à l'angle de la rue du Cartron et la rue des frères Goheau,
proche de l'église. La future maîtresse ainsi logée a par contre à sa charge
d'entretenir de toutes réparations le logement et le jardin. La première enseignante
de ces petites écoles est une demoiselle de Nantes, Marie Rivallan bien connue de la
fondatrice pour sa probité et son mérite comme maîtresse d'école en cette
ville. Aussi lui propose-t-elle d'accepter le poste
qu'elle vient de créer. Comme l'indique le contrat, « celle-ci lui ayant
témoigné son assentiment, elle l'a ce dit jour 7 juin 1715, nommée pour occuper
la dite place et commencer le jour de la fête de Saint Jean Baptiste suivante
».
Cette petite école est réservée aux filles pauvres ou riches de la
paroisse et quelques pensionnaires seulement. Les cours ont lieu tous les jours
à raison de quatre heures de temps, soit deux le matin et deux l'après-midi,
sauf les dimanches et fêtes et un jour par semaine que l'enseignante peut se
réserver à son gré. Les matières enseignées sont « apprendre à lire en
latin, en français, écrire, l'arithmétique et le catéchisme le mieux qu'il lui sera
possible
».
La maîtresse a en outre dans son contrat une autre obligation qui
n'a rien à voir avec l'enseignement. « Faire le chapelet publiquement toutes
les fêtes et dimanches après vêpres dans l'église de la dite paroisse autant
que le dit sieur prieur l'aura agréable ».
Dans le cas où elle a à
s'absenter pour des
raisons diverses ou si elle n’applique pas à la lettre les termes du contrat,
il est prévu que le prieur devra pourvoir
à son remplacement. Par contre, « en cas d'absence pour affaire qui,
pourront l’obliger à désemparer pendant quelques temps,
maladie ou autre, elle sera tenue à se faire suppléer
par une autre fille
capable d'enseigner les dites écoles et qui sera préalablement agréée par le
dit sieur prieur ».
Comme il est indiqué dans
ce texte, le responsable sur le plan local du bon fonctionnement de cette
fondation est le prieur de la paroisse, Eustache Lebreton. Il a le pouvoir « si
elle ne fait pas l'affaire ou au cas où elle manquerait exactement toutes les
suses dites conditions ou l'une d'icelle, il sera libre au dit prieur de la
révoquer sans aucune formalité de justice. Il sera possible toutefois à la
maîtresse de se pourvoir devant Monseigneur l’évêque ou Messieurs les grands
vicaires en son absence, pour obtenir si fait, la permission de faire les «
dites écoles
».
La classe se compose d'une modeste salle. Les élèves s'assoient
accroupies à même le sol pendant les leçons. L'évêque et ses grands vicaires
suivent de très près l'enseignement. Lors de la visite de l'archidiacre, le
prieur doit remettre au délégué de l'évêché un brevet constatant l'état de la
paroisse et un article spécial fait mention des petites écoles, en indiquant
dans quelle situation elles se trouvent. Lorsque le manque d'intérêt envers
l'école est trop grand, les enfants et les parents sont admonestés du haut de
la chaire. Cette coutume persistera jusqu'à la révolution.
Marie Rivallan fut la seule institutrice à être désignée par la
fondatrice, car le 12 décembre 1724 Jeanne Bretagne décède dans sa demeure de
la Hibaudière. Dans son testament, elle lui accorde certains avantages que
n'auront pas ses successeurs. En Effet,
elle recommande à ses héritiers de lui servir 180 livres de rentes, de lui
laisser la jouissance de la maison du cadran sa vie durant. Hélas, le fils de
Dame de la Hibaudière, Maurice Nicolas Peillac, de caractère violent et
mécontent de ne pouvoir obtenir du roi le droit à la particule, ne respectera
pas, du moins dans l'immédiat, le contenu du testament.
En effet, trois ans après le décès de la fondatrice, en 1727,
Marie Rivallan doit avoir recours à la justice pour le paiement des rentes que
l'héritier lui doit.
Bien
des fondations de ce type disparurent à la mort de leur fondateur. Saint-Jean
eut de la chance car ce ne fut pas son cas.
Tant que la première maîtresse occupa ce poste, les recteurs
n'eurent pas trop de souci, mais à son départ (peut-être à sa mort ?), les
choses ne vont plus aussi bien. Les remplaçantes devaient satisfaire à un
examen en présence de l'évêque. Elles devaient apporter une attestation de leur
religion, être de bonne vie et de bonnes mœurs, montrer comment elles savent
lire couramment, sans hésiter, le Latin et le Français, tant dans les livres
imprimés que dans les écritures faites à la main. De plus, elles ne doivent
point montrer de mauvais accents de prononciation. Une fois ces épreuves de
capacité passées avec succès, une licence est remise permettant d’exercer la
fonction de maître ou maîtresse de petites écoles. Suivant le livre des
constitutions diocésaines, il est interdit aux maîtres d’enseigner à des filles
ayant plus de sept ans et pareille restriction est faite pour la maîtresse qui
reçoit des garçons dans son école des deux sexes. Il faut éviter de les réunir
dans le même local, aux mêmes heures.
En
1749, c'est Jeanne Daumasse qui, occupe le poste, le prieur est Nîcolon, mais
son salaire ne lui est pas versé régulièrement. C'est le petit-fils de la
fondatrice qui est l’héritier.
L'enseignante
se plaint en plus que la rente de 7 livres 10 sols, due chaque année par les
fils Richardeau et Girard de la Briandière, ne
lui est plus payée. Malgré ces incidents, l'école continue d'exister et les
maîtresses changent peu souvent.
En
1760, les choses vont mal, le mécontentement de la population est général et le
prieur-recteur Jean-Pierre Delaunay doit adresser une demande de révocation
de Jeanne Daumasse auprès de l’évêché,
celle-ci est atteinte de démence.
Pour lui succéder, les grands vicaires
envoient à Saint-Jean-de-Bouguenais,
le 14 juin 1760, une demoiselle Jeanne-Marie Drondu, originaire de Blain,
diocèse de Rennes, mais demeurant à Nantes faubourg de Richebourg. Les premiers
jours de son séjour dans la paroisse se déroulent
normalement, pourtant les relations de l'institutrice avec les habitants et le
clergé vont vite se détériorer.
En
effet, le prieur va se plaindre à l'évêché de cette enseignante, en énumérant
ses principaux griefs :
•
-
Ne pas donner l'instruction nécessaire aux élèves, même pas le catéchisme et
les prières.
•
-
Ne pas tenir les écoles régulièrement pour y manquer des mois entiers, étant
souvent absente pour être à différents endroits à la campagne.
•
-
Ne pas tenir compte des remarques des habitants qu'elle reçoit de façon
injurieuse et qu'elle traite d'une façon hautaine et avec mépris. Même le
prieur-recteur, chargé de la bonne marche de l'école, n'est pas mieux reçu.
•
A la suite de ce rapport, dénonçant le contrat signé le 14 juin
1760, les grands vicaires lui enlèvent la permission d'enseigner en vertu de
l'édit de 1695. Malgré cette décision, la demoiselle Drondun décide de ne pas
quitter l'école qui lui sert également de logement, elle attaque le clergé
local devant l'évêché. Il s'ensuit un long courrier au cours de ce procès.
Malgré les sommations qui lui furent faites, elle refuse toujours de remettre les clefs.
Pendant
ce temps, l'école ne fonctionne plus et il faudra plusieurs mois avant que
cette affaire n'ait une solution définitive dont voici la conclusion : « La
demoiselle Drondun se voit donc en exercice non recevable dans sa demande
volontaire, car déboutée d'icelle comme mal et nullement fondée et faisant
droit dans la demande de reconduction du sieur prieur qu'il a donné par les
présentes, le dit acte de présentation du 11 juin 1760, sera donné pour
rectifier et regarder comme non avenu, en conséquence, la demoiselle Drondun
est condamnée d'abandonner la jouissance des héritages de corps et biens, les
logements et les sommes en dépendant de la dite fondation et charge au sieur
prieur mesure de faire faire aux dites les réparations de cette affaire tant gréffée que soumise aux dits biens le tout avec dépens
». Nous sommes en octobre 1761 quand enfin
l'école peut rouvrir.
Entre 1770 et 1771, nous trouvons comme maîtresse d'école une
demoiselle Anne Forget. Celle-ci a également recours à la justice pour demander
le paiement des rentes. Quant aux parents et aux élèves, ils ont l'impression
que l'école est « du temps de perdu ». Ceci pour avouer qu'il y a peu
d'élèves dans ces petites écoles, sinon des fils de notables.
Pour succéder à la demoiselle Forget, nous voyons arriver une
autre demoiselle nommée Lamy. Le prieur Danghin est alors responsable de la
paroisse. Pendant les évènements révolutionnaires, il se fait remarquer par son
zèle envers la République. Lors de la prestation de serment exigée pour le clergé et les fonctionnaires, l'institutrice
des petites écoles, Mlle Lamy, à l'exemple de son curé, se plie avec zèle à
cette formalité le 12 juin 1791 et peut ainsi continuer à exercer ses
fonctions. Par ce serment, l'enseignante conserve les avantages liés à la
fondation, mais elle ne dépend plus du clergé. C'est le conseil municipal qui
est devenu le responsable de l'enseignante et de sa conduite.
Le
21 avril de l’année suivante, la demoiselle Lamy adresse une lettre au
procureur de la commune dans laquelle elle indique qu'elle se rétracte
formellement de son « serment civique ». Les mesures prisent contre la religion
ne sont pas acceptables pour ses convictions.
Le
lendemain, l'assemblée municipale se réunit à la maison commune de
Saint-Jean-de-Boiseau. Cette réunion municipale est présidée par le nouveau
maire Vincent Blanchard, en voici le compte-rendu :
«
Vincent Blanchard assisté des sieurs René Mocquard, Jean Biraud, Pierre
Biton, Julien Mocquard, Jean Chesneau et des officiers municipaux Pierre
Blanchet, Luc Barreau, François Lemonnier, Julien Chauvelon, notables. Le
procureur de la commune, présent, a remis sur le bureau la lettre de la
demoiselle Lamy. En ayant donné lecture, le procureur de la commune a conclu
que l'école de la dite Lamy serait fermée, qu'il serait signifié ordre de vider
la maison nationale qu'elle occupe sous huitaine ».
Et
les édiles insistent : « Supplions messieurs les administrateurs du
district de Paimbœuf de nous permettre de placer maître Chauveau à la place de
la dite Lamy en lui accordant son bénéfice. C'est le désir et le vœu de tous
les citoyens de notre commune qui disent qu'il est plus utile que les hommes
soient plus instruits que les filles. Nous vous prions de nous répondre sous
huitaine, vous obligerez messieurs, votre humble serviteur Blanchard, maire
signé avec tous les citoyens précités ».
Si
pour le conseil, le cas de la maîtresse d'école paraît simple à régler, la
lettre de réponse émanant du district déçoit beaucoup
les conseillers et leur maire.
Extrait des registres du directoire de département du 6 août 1792,
l'an 1 de la liberté.
Séance présidée par François Toussaint Villers à laquelle
assistaient, Charles Gabriel Joyau, Yves Aimé, Pierre Bruget, René Pierre,
Jean-Louis Chiron, René Jean-Baptiste du Fresneau et Gabriel David. Présents,
François Sébastien Lecourneux, procureur général syndic. « Vu la lettre de
la demoiselle Lamy, maîtresse d'école à Saint-Jean-de-Boiseau, en date du 21
avril 1792, par laquelle elle rétracte le serment civique qu'elle avait
antérieurement prêté, la délibération du conseil général de la commune de la dite
paroisse, du 22 du même mois, qui nomme le sieur Chauveau pour tenir la petite
école au lieu et place de la dite Lamy.
Considérant
que la demoiselle Lamy qui en était à devant pourvue s'en est rendue indigne
par la rétractation de son serment civique, qu'il est instant de pourvoir à son
remplacement, mais qu'on ne peut approuver la nomination du sieur Chauveau
sans contrevenir à la fondation dont le vœu doit être respecté et suivi. Arrêté
que les curés et fabriquants de la paroisse de St-Jean nomment à la place de la
dite Lamy, une autre femme capable d'exercer l'école de la dite paroisse qui
sera agréée par le conseil général de la commune et prêtera le serment civique
devant lui et requis de toute personne dévouée à l'enseignement public.
Fait
en directoire, à Nantes, le 6.8.1792.
La
demoiselle Lamy sera la dernière enseignante de la fondation, car notre curé Danghin a d’autres projets en tête. En décembre 1792,
il devient juge de paix du canton du Pellerin et il abdique ses fonctions
ecclésiastiques le 27 brumaire an II.
La
petite école, qui n'a plus d'enseignante, sert de local pour la garde
nationale. Elle sera vendue, très délabrée, comme bien national pendant la Révolution.
En
effet, une clause de la fondation de 1715 prévoyait : « S'il ne se trouvait
des maîtresses capables ou qui ne voulussent venir ou exercer les dites
petites écoles dans Saint-Jean-de-Bouguenais, intervalle ou défaut leurs jouissances
éternellement de ses biens, léguerait terres
labourables et pareillement
de rentes foncières seront faites perçues et touchées par les sieurs prieurs
recteurs et fabriqueurs en charge pour être par eux employés en entier au
soulagement et assistance des pauvres de la paroisse de Saint-Jean-de-Bouguenais, tant
malades que ceux ainsi qu'il sera jugé bon être par les sieurs prieurs et
fabriqueurs ».
La fondation fut assimilée à un bien du clergé
et vendue avec ses rentes le 1er thermidor an IV (19.7.1796) pour la
somme de 3920 livres, à Danghin. Il devait se marier
quelques mois plus tard, le 13 janvier 1797, avec la fille du meunier des
anciens seigneurs du Pé, Thérèse Landais. L’ancienne petite école servit sans
doute de refuge aux tourtereaux avant d'abriter leur ménage, car moins d'un
mois après son mariage, Danghin voyait naître son premier enfant, le 6 février
1797.
V a |
Ainsi se terminent l’histoire des petites Ecoles de
Saint-Jean-de-Boiseau
Jean-Luc Ricordeau
.
Sources :
Archives
communales de Saint-Jean-de-Boiseau.
ADLA
côtes Q57, Q63, notaires Peloteau année 1718.
Bibilographie : Petites écoles du comté
nantais : Léon Maître.