Cet
oratoire se situait rue de la Perche, au bord de la route contre le mur de la
maison à Marie Delaunay-Buaud. Il était constitué d'un massif de maçonnerie
surmonté d'une croix métallique. Il a été démoli par un camion qui effectuait
une manœuvre entre 1944-1945. Il empiétait sur la chaussée. Il ne reste plus
qu'un pan de mur en bordure de la route face au numéro 25.
Cet oratoire n'existe plus. Il a été détruit pour la
réalisation des travaux de voirie et d'aménagement de la place du Maréchal
Leclerc en 1949. Il se trouvait sur la place, à l'angle de la rue des
Primevères et des Charreaux. Son socle maçonné comportait une niche. Autrefois
les gens n'appelaient pas ce lieu le DîneChien, mais avant la révolution le
Digne-chien.Voici ce qu'écrivait Pierre Fréor à ce sujet :
En souvenir de ces évènements la procession se rendait chaque année devant
l'autel, aujourd'hui disparu, place du dÎne Chien. Pourtant ces monuments
religieux étaient l'objet d'une grande vénération : pendant toute la guerre de
14-18, en toutes saisons et par tous les temps, un groupe de femmes de Boiseau
et des environs vinrent réciter le chapelet, et cela jusqu'à l'Armistice. Le
même nombre de femmes ne manque jamais un jour de prières et cela aux deux
croix de la Salette de Boiseau.
Je me rappelle que dans ma jeunesse (autour de 1900), dans les cas désespérés
de certains malades, une neuvaine était célébrée par les habitants du quartier
(Boiseau). Je revois cette croix illuminée par des cierges qui brillaient dans
la nuit et produisaient une forte impression. (3)
L'Etier :
L'Etier |
Cet oratoire ne se trouvait pas là où il est
aujourd'hui. Il était situé près de l'Etier, à l'emplacement de la maison
Gendronneau, en face du monument actuel. Il fut édifié comme celui du Dîne
Chien après l'épidémie de choléra de 1854. Il fut démoli au début des années
1870 pour l'agrandissement de la rue des commerces. En 1875, les habitants de
Boiseau, voulant conserver le culte de Notre Dame de la Salette et pour
perpétuer le vœu, décidèrent de le reconstruire de l'autre côté de la route.
Mais dans l'état de délabrement où il se trouvait, ils en profitèrent pour le
reconstruire. Ce nouveau monument fut l'œuvre de l'architecte monsieur
Barranger. Sur une base de granit formant sept marches, il est constitué de
blocs de tuffeau sculptés comportant une niche en forme de chapelle et
surmontée d'une croix du même matériau ; sur celle-ci est fixé un crucifix
métallique. A l'intérieur de la niche, deux personnages statufiés représentent
un pasteur donnant la communion à un enfant. Dans le socle fut scellé une pierre
provenant de la Salette dans l'Isère. C'est en ce département que la vierge
aurait posé son pied lors de son apparition aux deux jeunes bergers qui
gardaient leurs troupeaux. Cette pierre fut donnée par mademoiselle Des Brulés,
une institutrice nantaise guérie miraculeusement, à mademoiselle de Laville
Leroux de la Cruaudière. En 1880, l'évêque de Nantes, Monseigneur Jules Le Cop,
répondant à l'appel de l'abbé Durand-Gasselin, curé de la paroisse, vint bénir
ce petit oratoire.
Oratoire de l'ancienne cure :
Cette Statuette a été offerte autour des années 1920, par une paroissienne qui
fit le vœu d'offrir à la paroisse la représentation de Saint Expédit si elle
trouvait à se marier dans l'année. Son souhait fut exaucé et elle offrit au
curé la statue du saint invoqué par elle. Cependant elle exigea l'anonymat sur
sa démarche. Devant cette décision, le curé refusa de placer Saint Expédit dans
l'église et l'affecta au presbytère où elle est aujourd'hui. Depuis, l'érosion
fait son œuvre et, si le martyre romain en perdit la tête, la statuette en fait
de même.
Jean-Luc Ricordeau