Accéder au contenu principal

Patrimoine religieux à Saint-Jean-de-Boiseau : les puits

 



Du Surchaud :

Situation carte : cadastre 2005 : section G, feuille 2.
Situé au carrefour de la rue du Surchaud et celle des Celliers.
Date de construction : inconnue.
Puits en gneiss avec niche calcaire pour mettre une statuette. Il est surmonté d'une croix métallique moulée.






De la Noé : 

Situation carte : cadastre 2005 : section E, feuille 6 . Situé place du puits.
Date de construction : inconnue
Puits en pierre Gneiss surmonté d'une croix métallique moulée.
Historique : Puits christianisé avec une croix métallique moulée du XIXe probablement une réutilisation d'une tombe peut-être lors du transfert du cimetière. Non recensé sur le cadastre. Il s'agit d'un ancien puits communal.





La Fontaine de la Télindière : 

Au village de la Télindière, à l'intersection des rues de la Fontaine, Abbé Henri Garnier, de la Loire et du Bac, se trouvait une petite une fontaine communale. Elle était surmontée d'une croix métallique. Celle-ci avait été offerte au début du siècle par la famille Fleurance, boulanger de l'époque, en remplacement de la première qui s'était détériorée. Ce puits couvert, à peine plus profond que la hauteur d'un homme ne tarissait jamais. L'eau s'écoulait en permanence toute l'année par le trop plein qui se déversait dans le lavoir situé à l'emplacement de l'actuelle placette des Acacias. Celui-ci avait une margelle de pierres sur trois de ses côtés, tandis que le quatrième, en bordure du chemin d'accès au Chantier Barreau-Miné, en pente, permettait aux animaux de s'y abreuver. Dès que le lavoir fut comblé, la rue Abbé Henri Garnier, ne permettant que le passage d'une charrette de foin, fût élargie, nécessitant le déplacement vers le Nord du mur de pierre qui la bordait.

Le coteau situé entre la rue de la Loire et le Moulin Hardy était ainsi nommé "Les Vignes de la Fontaine". En 1967, un camion livrant de la farine avait heurté la fontaine, quelques réparations auraient suffi pour la remettre en état. Mais hélas le conseil municipal de l'époque en avait décidé autrement et suite à une délibération du 26 mai 1967 l'entreprise Dugast de la Montagne rasa l'édifice. Sa croix fut placée sur une stèle en bordure du Chemin de la Fontaine.

Jean Luc Ricordeau  

Posts les plus consultés de ce blog

Les arbres de la Liberté

Les arbres de la Liberté à Saint-Jean-de-Boiseau plantation de l'arbre de la liberté Historique Les premiers arbres : 1789-1791 À l’époque de la Révolution, par imitation de ce qui s’était fait aux Etats-Unis à la suite de la guerre d’indépendance avec les poteaux de la liberté, l’usage s’introduisit, en France, de planter avec cérémonie un jeune peuplier dans les communes françaises. L’exemple en fut donné, en 1790, par le curé de Saint-Gaudens dans la Vienne, qui fit transplanter un chêne de la forêt voisine au milieu de la place de son village. L’élan de 1792 Les plantations d’arbres de la liberté se multiplient au printemps et à l’été 1792 : la France, en guerre contre l’Autriche, est saisie d’un élan patriotique, et la défense de la patrie se confond avec celle des conquêtes de la Révolution. L’arbre devient donc un symbole fort de l’idéal révolutionnaire. Le peuplier est alors préféré au chêne et, dès le commencement de 1792, plusieurs villes plantèrent des arbres de la liber...

Une petite grille bien mystérieuse

  Sur l'autel  en pierre, datant du XV ème siècle, on observe, sur la partie droite, une petite  grille en fer forgé de 12 cm x 12 cm dont l’usage a toujours été mystérieux. La grille est encastrée dans la pierre et affleure au niveau du dessus de la table d'autel comme le montre la photo. Elle couvre une sorte d’entonnoir, creusé dans la pierre. Celui-ci communique avec un conduit taillé dans la pierre qui débouche 30 cm au-dessous, sur le côté. Toutes les éminentes personnalités qui ont visité la chapelle comme Job an Irien n’ont pu donner d'explications à la présence de cette grille. La Société d’histoire de Saint Jean de Boiseau aimerait savoir s'il existe une semblable grille sur un autel en France où à l'étranger et quel était son usage.

Edmond Bertreux

  1 - Origine familiale Les ancêtres d’Edmond Bertreux, sont originaires de Saint Jean de Boiseau du côté paternel et de Bouguenais du côté maternel. Sa mère Marie, née David, est la fille d’un patron pêcheur des bords de Loire vivant quai de la vallée à Bouguenais. Paul David a été immortalisé devant sa maison, dans sa plate, par Pierre Fréor. Bien plus tard, Edmond, son petit fils, devenu peintre immortalisera sur de nombreuses toiles ce paysage bucolique du bas de Bouguenais.    Son grand-père paternel, Jean-Marie, habite le village de Boiseau en face de la place de la République où se trouve l’arbre de la liberté.   Lorsqu'il a fini sa journée de travail à Indret, il effectue des travaux agricoles dans sa vigne pour "mettre un peu de beurre dans les épinards". Son fils Jean, le père d’Edmond Bertreux, est dessinateur industriel aux Chantiers de la Loire à Nantes. Il est par ailleurs peintre amateur et se retrouve régulièrement à Saint-Jean-de-Boiseau pour...